Fiche produit
BOUCHE CREUSEE
201,00 MAD TTC
Auteur(s)
Cibot Valerie
Éditeur(s)
Inculte
Date de parution
10/01/2018
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Résumé
Infos
Résumé :
Votre corps dans la fosse tombe. Le son mat, à peine étouffé par les feuilles et le foin, un son qui porte et dit la masse malgré les contours brouillés. Est-ce qu'à ce moment-là je l'ai pensé ? Est-ce que, penchée à ma fenêtre, je me suis permis cette réflexion : ça y est, vous êtes à la place du compost, mêlé au potager, la chair et les os réduits à l'organique, recyclé avant d'être enterré ? Un homme mange la terre de son jardin sous le regard de ses voisins qui l'épient derrière leurs rideaux.
Nous sommes dans un village de montagne quelque part en France. L'homme est un apiculteur que le poison de la rumeur a détruit. Sa trop grande proximité avec un jeune étranger a alimenté les commérages jusqu'à l'hystérie. A sa fenêtre, qui l'observe, la narratrice va remonter le fil de l'histoire, cherchant à comprendre comment et pourquoi le village en est arrivé là. Comment le soupçon s'est-il nourri, comment a-t-il enflé, pour exploser enfin dans un déchaînement de violence ? Dans une narration à rebours, perverse, pleine de faux-semblants, Valérie Cibot démonte les mécanismes de la rumeur, de sa cruauté naïve, de son implacable écrasement.
Car si la rumeur dévaste ceux qui la subissent, elle déchire aussi ceux qui la propagent.
Votre corps dans la fosse tombe. Le son mat, à peine étouffé par les feuilles et le foin, un son qui porte et dit la masse malgré les contours brouillés. Est-ce qu'à ce moment-là je l'ai pensé ? Est-ce que, penchée à ma fenêtre, je me suis permis cette réflexion : ça y est, vous êtes à la place du compost, mêlé au potager, la chair et les os réduits à l'organique, recyclé avant d'être enterré ? Un homme mange la terre de son jardin sous le regard de ses voisins qui l'épient derrière leurs rideaux.
Nous sommes dans un village de montagne quelque part en France. L'homme est un apiculteur que le poison de la rumeur a détruit. Sa trop grande proximité avec un jeune étranger a alimenté les commérages jusqu'à l'hystérie. A sa fenêtre, qui l'observe, la narratrice va remonter le fil de l'histoire, cherchant à comprendre comment et pourquoi le village en est arrivé là. Comment le soupçon s'est-il nourri, comment a-t-il enflé, pour exploser enfin dans un déchaînement de violence ? Dans une narration à rebours, perverse, pleine de faux-semblants, Valérie Cibot démonte les mécanismes de la rumeur, de sa cruauté naïve, de son implacable écrasement.
Car si la rumeur dévaste ceux qui la subissent, elle déchire aussi ceux qui la propagent.