Fiche produit
100 IDEES POUR UNE EDUCATION CIVIQUE
164,50 MAD TTC
Auteur(s)
Bernard Marie-lou
Éditeur(s)
Tom Pousse
Date de parution
01/04/2010
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Infos
LE PROJET DE «SOCIALISATION»: PROJET D'ADULTE, PROJET D'ENFANT
L'intégration au milieu où l'on vit est une transformation complexe, qui fait intervenir l'acquisition de connaissances, la pratique des langages, l'adoption d'habitudes et d'idéaux, sans que soit garanti le caractère «éducatif» de tout cet apparat. C'est en fonction de la manière dont va se passer l'intégration que l'on pourra dire si on a fait ou non oeuvre d'éducateur.
Socialiser suppose d'autre part que l'individu sur lequel se porte le projet est modelable; qu'on a en tête un modèle et du développement et des résultats souhaités. Il faut donc définir ce ou ces modèles, ainsi que l'activité de modélisation. Et si le modèle est celui d'un individu acteur, sujet de son action, alors il est nécessaire que la socialisation soit une activité de l'apprenant. Le projet de l'adulte doit rencontrer celui de l'enfant et, en deçà, le susciter.
Un projet, c'est d'abord l'intention d'atteindre un but, puis l'organisation qu'on se donne pour l'atteindre. Dans le cas du jeune enfant, le but n'a peut-être pas de contours bien précis au départ. Il y a seulement l'envie d'établir commerce avec les autres, et c'est au cours des expériences sociales vécues que va s'élaborer quelque chose de plus défini.
Cependant (et c'est un fait capital, que nous préciserons dans l'Idée 7), tout le porte, génétiquement, à établir des liens sociaux, dans le même mouvement de son développement personnel. Même inconscient, c'est donc bien d'un projet qu'il s'agit.
Mais pour que ce projet soit bien le sien, l'enfant doit en percevoir les enjeux, pour lui et pour les autres; notre travail éducatif n'aura de sens que si les élèves s'approprient le sens de ce qu'ils font, (voir Idée 11)
L'intégration au milieu où l'on vit est une transformation complexe, qui fait intervenir l'acquisition de connaissances, la pratique des langages, l'adoption d'habitudes et d'idéaux, sans que soit garanti le caractère «éducatif» de tout cet apparat. C'est en fonction de la manière dont va se passer l'intégration que l'on pourra dire si on a fait ou non oeuvre d'éducateur.
Socialiser suppose d'autre part que l'individu sur lequel se porte le projet est modelable; qu'on a en tête un modèle et du développement et des résultats souhaités. Il faut donc définir ce ou ces modèles, ainsi que l'activité de modélisation. Et si le modèle est celui d'un individu acteur, sujet de son action, alors il est nécessaire que la socialisation soit une activité de l'apprenant. Le projet de l'adulte doit rencontrer celui de l'enfant et, en deçà, le susciter.
Un projet, c'est d'abord l'intention d'atteindre un but, puis l'organisation qu'on se donne pour l'atteindre. Dans le cas du jeune enfant, le but n'a peut-être pas de contours bien précis au départ. Il y a seulement l'envie d'établir commerce avec les autres, et c'est au cours des expériences sociales vécues que va s'élaborer quelque chose de plus défini.
Cependant (et c'est un fait capital, que nous préciserons dans l'Idée 7), tout le porte, génétiquement, à établir des liens sociaux, dans le même mouvement de son développement personnel. Même inconscient, c'est donc bien d'un projet qu'il s'agit.
Mais pour que ce projet soit bien le sien, l'enfant doit en percevoir les enjeux, pour lui et pour les autres; notre travail éducatif n'aura de sens que si les élèves s'approprient le sens de ce qu'ils font, (voir Idée 11)