Fiche produit
1920 OU LA COMEDIE DE LA FIN DU MONDE - UN CYCLE DE THEODOR TAGGER
243,00 MAD TTC
Auteur(s)
Bruckner Ferdinand
Éditeur(s)
Theatrales
Date de parution
07/02/2013
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Infos
Acte I
Une pièce chez les Wehrstam.
Scène 1
W. Wehrstam (visage marqué par l'avidité et la pâleur) et le baron Ernest (la cinquantaine), assis face à face.
WEHRSTAM.- Trop d'effort.
ERNEST.- Vous ne courez aucun risque.
WEHRSTAM.- Si je ne respectais pas les échéances, je serais réduit à la mendicité.
ERNEST.- Des gens comme vous, même mendiants, restent des exploiteurs.
WEHRSTAM.- Formidable.
ERNEST.- Ayez pitié au moins. Votre vie ne changerait pas d'un iota si vous acceptiez de prolonger de quelques jours. Je suis face à la ruine. Sans moi aussi, vous boirez du Champagne tous les jours.
WEHRSTAM.- Jamais. Plus une goutte depuis le mariage de Josefa.
ERNEST.- Ça vous regarde.
WEHRSTAM.- Ce jour-là non plus, ça ne me disait pas.
ERNEST.- Vous aimez mieux le vin.
WEHRSTAM.- Excellent. Vous et vos idées toutes faites. Je bois de l'eau.
ERNEST.- Antialcoolique. Chacun ses goûts. Mais vous pourriez vous le permettre. Alors que moi, je me trouve face à l'effondrement de mon existence. Rien qu'une semaine.
WEHRSTAM.- Pas même un jour.
ERNEST.- Disons trois.
(...)
Une pièce chez les Wehrstam.
Scène 1
W. Wehrstam (visage marqué par l'avidité et la pâleur) et le baron Ernest (la cinquantaine), assis face à face.
WEHRSTAM.- Trop d'effort.
ERNEST.- Vous ne courez aucun risque.
WEHRSTAM.- Si je ne respectais pas les échéances, je serais réduit à la mendicité.
ERNEST.- Des gens comme vous, même mendiants, restent des exploiteurs.
WEHRSTAM.- Formidable.
ERNEST.- Ayez pitié au moins. Votre vie ne changerait pas d'un iota si vous acceptiez de prolonger de quelques jours. Je suis face à la ruine. Sans moi aussi, vous boirez du Champagne tous les jours.
WEHRSTAM.- Jamais. Plus une goutte depuis le mariage de Josefa.
ERNEST.- Ça vous regarde.
WEHRSTAM.- Ce jour-là non plus, ça ne me disait pas.
ERNEST.- Vous aimez mieux le vin.
WEHRSTAM.- Excellent. Vous et vos idées toutes faites. Je bois de l'eau.
ERNEST.- Antialcoolique. Chacun ses goûts. Mais vous pourriez vous le permettre. Alors que moi, je me trouve face à l'effondrement de mon existence. Rien qu'une semaine.
WEHRSTAM.- Pas même un jour.
ERNEST.- Disons trois.
(...)