Fiche produit
KALONYMUS SHAPIRO RABBIN VARSOVIE
129,00 MAD TTC
Auteur(s)
Chalier Catheri
Éditeur(s)
Arfuyen
Date de parution
06/10/2011
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Infos
Une courte biographie
Rabbi Kalonymus Kalmish Shapiro naquit dans la ville de Gordzisk en 1889 dans une famille qui comptait de grands noms du hassidisme parmi ses membres, tels Rabbi Elimelekh de Lyshansk (1717-1787), le Voyant de Lublin (1745-1815) et le Maggid de Kozienice (1733-1814).
Très tôt orphelin de père, il est éduqué par Rabbi Yerakhmiel Moché de Koznitz dont il épousera la fille à l'âge de quinze ans. A la mort de son beau-père, il lui succède comme rabbin hassidique de la communauté de Piaseczneh, un faubourg de Varsovie. Après la première guerre mondiale, il devient Rabbin dans la capitale polonaise tout en continuant d'exercer sa tâche à Piaseczneh.
C'est à Varsovie qu'il fonde en 1923 la plus grande maison d'étude hassidique de l'époque, la Yechiva Daas Moché, alors que la sécularisation a déjà mis son empreinte profonde sur la jeunesse juive, l'éloignant ainsi des études traditionnelles et d'un mode de vie séculaire. Les socialistes luttaient contre la pauvreté des communautés juives et pour une fraternité universelle, les sionistes prônaient le retour sur la terre des ancêtres en Palestine et les bundistes une émancipation des travailleurs juifs dans un cadre socialiste. Les forces vives de la jeunesse juive se détournaient donc souvent de l'étude de la Torah et du Talmud, qu'elle se fasse sur un mode hassidique ou sur celui de ses opposants, les mitnagdim, et R. Kalonymus Shapiro lutte activement contre la crise spirituelle qui s'ensuit.
Il a des propos d'autant plus sévères à l'égard de ceux qui transgressent le Chabbat, cessent de respecter la Loi, négligent d'étudier, etc. que le milieu hassidique n'était pas indemne à cet égard. Mais c'est surtout positivement, par son enseignement et son propre témoignage, qu'il transmet un visage du judaïsme hassidique capable de reconquérir quelques uns de ceux qui s'éloignent et d'inciter ceux qui restent fidèles à persévérer et à progresser encore. Dans sa Yechiva, les jeunes gens étudiaient la Halakba (Loi juive), le Talmud et ses commentaires ainsi que les livres et les coutumes hassidiques. Ils devaient revêtir l'habit traditionnel des hassidim.
Il consacre en effet sa vie à l'étude, à la prière et à la direction spirituelle des Hassidim comme en témoigne son petit livre, Bnéï Marchavah Tova (Fils de la bonne pensée), qui prodigue des conseils à des jeunes gens plus désireux d'élévation spirituelle que d'étude érudite. Réunis en une société fraternelle, ceux-ci se rencontraient pour étudier et prier, mais aussi pour chanter et danser, pour se parler et partager une quête qui ne leur épargnait pas d'affronter un monde souvent difficile, économiquement, socialement et religieusement.
Rabbi Kalonymus Kalmish Shapiro naquit dans la ville de Gordzisk en 1889 dans une famille qui comptait de grands noms du hassidisme parmi ses membres, tels Rabbi Elimelekh de Lyshansk (1717-1787), le Voyant de Lublin (1745-1815) et le Maggid de Kozienice (1733-1814).
Très tôt orphelin de père, il est éduqué par Rabbi Yerakhmiel Moché de Koznitz dont il épousera la fille à l'âge de quinze ans. A la mort de son beau-père, il lui succède comme rabbin hassidique de la communauté de Piaseczneh, un faubourg de Varsovie. Après la première guerre mondiale, il devient Rabbin dans la capitale polonaise tout en continuant d'exercer sa tâche à Piaseczneh.
C'est à Varsovie qu'il fonde en 1923 la plus grande maison d'étude hassidique de l'époque, la Yechiva Daas Moché, alors que la sécularisation a déjà mis son empreinte profonde sur la jeunesse juive, l'éloignant ainsi des études traditionnelles et d'un mode de vie séculaire. Les socialistes luttaient contre la pauvreté des communautés juives et pour une fraternité universelle, les sionistes prônaient le retour sur la terre des ancêtres en Palestine et les bundistes une émancipation des travailleurs juifs dans un cadre socialiste. Les forces vives de la jeunesse juive se détournaient donc souvent de l'étude de la Torah et du Talmud, qu'elle se fasse sur un mode hassidique ou sur celui de ses opposants, les mitnagdim, et R. Kalonymus Shapiro lutte activement contre la crise spirituelle qui s'ensuit.
Il a des propos d'autant plus sévères à l'égard de ceux qui transgressent le Chabbat, cessent de respecter la Loi, négligent d'étudier, etc. que le milieu hassidique n'était pas indemne à cet égard. Mais c'est surtout positivement, par son enseignement et son propre témoignage, qu'il transmet un visage du judaïsme hassidique capable de reconquérir quelques uns de ceux qui s'éloignent et d'inciter ceux qui restent fidèles à persévérer et à progresser encore. Dans sa Yechiva, les jeunes gens étudiaient la Halakba (Loi juive), le Talmud et ses commentaires ainsi que les livres et les coutumes hassidiques. Ils devaient revêtir l'habit traditionnel des hassidim.
Il consacre en effet sa vie à l'étude, à la prière et à la direction spirituelle des Hassidim comme en témoigne son petit livre, Bnéï Marchavah Tova (Fils de la bonne pensée), qui prodigue des conseils à des jeunes gens plus désireux d'élévation spirituelle que d'étude érudite. Réunis en une société fraternelle, ceux-ci se rencontraient pour étudier et prier, mais aussi pour chanter et danser, pour se parler et partager une quête qui ne leur épargnait pas d'affronter un monde souvent difficile, économiquement, socialement et religieusement.