Fiche produit
NOUREEV
337,00 MAD TTC
Auteur(s)
Brown Howard
Éditeur(s)
Phaidon France
Date de parution
06/03/2008
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Infos
La passion de Noureev pour la danse a commencé dès l'âge de 7 ans. Sa mère, Farida Noureeva réussit, avec le seul billet qu'elle avait pu se permettre d'acheter, à faire rentrer tous ses enfants pour voir un ballet patriotique avec l'étoile bachkire Zaituna Nazretdinova. Noureev décida à cet instant qu'il serait danseur.
Sa passion pour la danse fut marquée par des défis permanents. Contre son père, contre ses propres limites, face aux blessures, mais aussi et surtout face aux autorités russes. En 1961, en pleine guerre froide, le Kirov fit sa première tournée à l'étranger, à Paris. Lorsque toute la troupe arriva à l'aéroport pour se rendre à Londres, Noureev se vit remettre un billet pour rentrer à Moscou, soi-disant pour un gala. Convaincu qu'on ne le ferait plus jamais sortir d'URSS, il décida de demander asile à l'Occident; il prit contact avec les autorités françaises et reçut l'autorisation de rester en France. Cet affront lui valut une peine d'emprisonnement par contumace.
D'un premier portrait lorsqu'il n'avait que 16 ans jusqu'à cette dernière photographie de 1987, marquant son retour après plus de vingt d'ans d'exil, dans sa ville natale d'Oufa, l'ouvrage offre un panorama complet de la riche et fascinante carrière de Noureev. En se produisant inlassablement tous les soirs dans un répertoire exceptionnellement vaste, mois après mois, année après année, il toucha un public plus nombreux que n'importe quel autre danseur, auquel il faut ajouter les millions de personnes qui ne le connaissaient que par les films ou la télévision. Danseur étoile, véritable star, les photographes se pressaient autour de lui, fascinés à la fois par sa personnalité hors du commun et par sa beauté, reflet de la virilité et de la grâce confondues en un seul corps.
Leurs photographies sont parfois floues: Noureev, dans des élans et des sauts vifs, allant de plus en plus vite et de plus en plus haut, ne leur laisse pas le temps de l'enfermer dans un cadre aux contours précis. Ces photographies nous montrent en effet cet élan aérien extraordinaire de ses variations de La Bayadère ou Lucifer, son engagement complet dans Giselle, son ardeur et sa mélancolie dans Le Lac des Cygnes, sa vivacité mais aussi sa drôlerie.
Sa passion pour la danse fut marquée par des défis permanents. Contre son père, contre ses propres limites, face aux blessures, mais aussi et surtout face aux autorités russes. En 1961, en pleine guerre froide, le Kirov fit sa première tournée à l'étranger, à Paris. Lorsque toute la troupe arriva à l'aéroport pour se rendre à Londres, Noureev se vit remettre un billet pour rentrer à Moscou, soi-disant pour un gala. Convaincu qu'on ne le ferait plus jamais sortir d'URSS, il décida de demander asile à l'Occident; il prit contact avec les autorités françaises et reçut l'autorisation de rester en France. Cet affront lui valut une peine d'emprisonnement par contumace.
D'un premier portrait lorsqu'il n'avait que 16 ans jusqu'à cette dernière photographie de 1987, marquant son retour après plus de vingt d'ans d'exil, dans sa ville natale d'Oufa, l'ouvrage offre un panorama complet de la riche et fascinante carrière de Noureev. En se produisant inlassablement tous les soirs dans un répertoire exceptionnellement vaste, mois après mois, année après année, il toucha un public plus nombreux que n'importe quel autre danseur, auquel il faut ajouter les millions de personnes qui ne le connaissaient que par les films ou la télévision. Danseur étoile, véritable star, les photographes se pressaient autour de lui, fascinés à la fois par sa personnalité hors du commun et par sa beauté, reflet de la virilité et de la grâce confondues en un seul corps.
Leurs photographies sont parfois floues: Noureev, dans des élans et des sauts vifs, allant de plus en plus vite et de plus en plus haut, ne leur laisse pas le temps de l'enfermer dans un cadre aux contours précis. Ces photographies nous montrent en effet cet élan aérien extraordinaire de ses variations de La Bayadère ou Lucifer, son engagement complet dans Giselle, son ardeur et sa mélancolie dans Le Lac des Cygnes, sa vivacité mais aussi sa drôlerie.