Fiche produit
ULTIME PANDEMIE
129,00 MAD TTC
Auteur(s)
Lereah Marc
Éditeur(s)
Orbestier
Date de parution
02/10/2009
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Infos
Les informations que pouvait fournir l'indicateur pachtoune se révélaient, la plupart du temps exactes. Dervas Rahjat-Khan gagnait ainsi sa vie, en parcourant de long en large les grandes étendues montagneuses, truffées de grottes et de cavernes, à cheval entre l'Afghanistan et le Pakistan. Pas plus guide pour touristes fortunés en manque de grands frissons que contrebandier, Dervas s'était fait depuis quelques années une spécialité en vendant des renseignements sur les mouvements d'hommes et de marchandises dans cette immense zone de non droit.
Suivant les confidences recueillies, il n'avait que trois clients possibles, toujours les mêmes depuis près d'une décennie. Il ne les avait jamais mis en concurrence sachant que de toute façon les trois hommes se connaissaient et échangeaient une grande partie des données récoltées.
Quand il s'agissait de drogues, Dervas contactait John Weber, le responsable du Narcotic Bureau de Peshawar. Le grand blond, toujours uniformément bronzé, portait depuis son arrivée, neuf ans auparavant, un début de barbe de trois jours, ce qui étonnait toujours ses collaborateurs et ses amis. En dehors de ce petit air négligé savamment étudié, John était d'une rigueur à toute épreuve lorsqu'il s'agissait du travail. Il prenait sa revanche dans une lutte sans concession contre la drogue. Il avait subi ce fléau quand, après quelques années de mariage, il avait vu sa femme Lisa plonger dans l'héroïne pour ne jamais s'en relever. À quarante-cinq ans passés, il continuait sa lutte inégale contre ceux qui avaient détruit son couple.
Les trafics d'armes et de munitions amenaient aussi Dervas à négocier avec Ian Moresby de l'Intelligence Service avec lequel il devait marchander des heures entières pour gagner quelques milliers de roupies de plus. Le petit rouquin britannique à la peau tavelée et déjà toute fripée n'avait pas encore atteint la quarantaine. Vieillard avant l'âge, il prenait un air de fouine dès que Dervas prononçait le mot «argent» et semblait toujours s'offusquer des prétentions de son indicateur.
Suivant les confidences recueillies, il n'avait que trois clients possibles, toujours les mêmes depuis près d'une décennie. Il ne les avait jamais mis en concurrence sachant que de toute façon les trois hommes se connaissaient et échangeaient une grande partie des données récoltées.
Quand il s'agissait de drogues, Dervas contactait John Weber, le responsable du Narcotic Bureau de Peshawar. Le grand blond, toujours uniformément bronzé, portait depuis son arrivée, neuf ans auparavant, un début de barbe de trois jours, ce qui étonnait toujours ses collaborateurs et ses amis. En dehors de ce petit air négligé savamment étudié, John était d'une rigueur à toute épreuve lorsqu'il s'agissait du travail. Il prenait sa revanche dans une lutte sans concession contre la drogue. Il avait subi ce fléau quand, après quelques années de mariage, il avait vu sa femme Lisa plonger dans l'héroïne pour ne jamais s'en relever. À quarante-cinq ans passés, il continuait sa lutte inégale contre ceux qui avaient détruit son couple.
Les trafics d'armes et de munitions amenaient aussi Dervas à négocier avec Ian Moresby de l'Intelligence Service avec lequel il devait marchander des heures entières pour gagner quelques milliers de roupies de plus. Le petit rouquin britannique à la peau tavelée et déjà toute fripée n'avait pas encore atteint la quarantaine. Vieillard avant l'âge, il prenait un air de fouine dès que Dervas prononçait le mot «argent» et semblait toujours s'offusquer des prétentions de son indicateur.