Fiche produit
CONNAITRE LA BIBLE - NUMERO 48 MALADIES ET GUERISON QUE DIT LA BIBLE ?
107,00 MAD TTC
Auteur(s)
Vanhoomissen Guy
Éditeur(s)
Lumen Vitae
Date de parution
15/11/2007
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Infos
Extrait
Maladies et infirmités
La Bible n'ignore pas les maladies, infirmités et misères de toutes sortes qui touchent l'être humain dans son corps et dans son esprit. On les rencontre dans bien des pages. Il y a là une réalité quotidienne, quelque chose qui fait partie de la vie. Les hommes et les femmes de la Bible sont logés à la même enseigne que nous. Plus de deux mille ans nous séparent, mais nous retrouvons les mêmes réalités : accidents et handicaps, coups et blessures, troubles liés à une mauvaise hygiène, difficultés dues à l'âge, fièvres et affections diverses.
De la naissance au grand âge
C'est un vaste panorama que déroule la Bible. Sans chercher à faire un relevé systématique, relevons quelques données, depuis la naissance jusqu'au grand âge.
La venue au monde d'un enfant est source de bénédiction et de joie (Gn 1,28 ; Ps 128,3-4 ; 144,12). Inversement, la stérilité est considérée comme une malédiction et une souffrance (Gn 16,4-5 ; 30,1-2 ; cf. Dt 7,14). Même après l'annonce d'une naissance, tout est loin d'être joué.
Le vieux Tobit rappelle à son fils les dangers de la grossesse : «Souviens-toi, mon enfant, de tant de dangers que [ta mère] a courus pour toi, quand tu étais dans son sein» (Tb 4,4). Ben Sira, un sage de Jérusalem, fait la même exhortation : «N'oublie jamais ce qu'a souffert ta mère» (Si 7,27). Les douleurs de l'enfantement sont évoquées comme le paradigme d'une grande affliction (Gn 3,16 ; Is 13,8), transformée en joie lorsque l'enfant voit le jour (Jn 16,21). Les accidents ne sont pas exclus (Ex 21,22-23) et les risques de l'accouchement sont réels. On en a la preuve avec la naissance de Benjamin, le dernier fils de Jacob (Gn 35,16-18). L'enfant s'est présenté par le siège - la sage-femme constate très vite qu'il s'agit d'un garçon - et Rachel meurt en couches peu après. Le garçon aurait dû s'appeler Ben-Oni, c'est-à-dire «Fils de ma Douleur», mais le père remplacera ce nom de mauvais augure en celui de Benjamin.
La mort d'un enfant vient toujours trop tôt. Et c'est une réalité qui frappe indistinctement. Le premier enfant que David eut de Bethsabée tombe gravement malade à sa naissance et expire peu après (2 S 12,15-18). Abiyya, un des fils du roi Jéroboam, meurt alors qu'il est encore petit (1 R 14,1-18). C'était pourtant le seul de la famille de Jéroboam «en qui se soit trouvé quelque chose d'agréable au Seigneur» (v. 13).
La Bible n'ignore pas les maladies, infirmités et misères de toutes sortes qui touchent l'être humain dans son corps et dans son esprit. On les rencontre dans bien des pages. Il y a là une réalité quotidienne, quelque chose qui fait partie de la vie. Les hommes et les femmes de la Bible sont logés à la même enseigne que nous. Plus de deux mille ans nous séparent, mais nous retrouvons les mêmes réalités : accidents et handicaps, coups et blessures, troubles liés à une mauvaise hygiène, difficultés dues à l'âge, fièvres et affections diverses.
De la naissance au grand âge
C'est un vaste panorama que déroule la Bible. Sans chercher à faire un relevé systématique, relevons quelques données, depuis la naissance jusqu'au grand âge.
La venue au monde d'un enfant est source de bénédiction et de joie (Gn 1,28 ; Ps 128,3-4 ; 144,12). Inversement, la stérilité est considérée comme une malédiction et une souffrance (Gn 16,4-5 ; 30,1-2 ; cf. Dt 7,14). Même après l'annonce d'une naissance, tout est loin d'être joué.
Le vieux Tobit rappelle à son fils les dangers de la grossesse : «Souviens-toi, mon enfant, de tant de dangers que [ta mère] a courus pour toi, quand tu étais dans son sein» (Tb 4,4). Ben Sira, un sage de Jérusalem, fait la même exhortation : «N'oublie jamais ce qu'a souffert ta mère» (Si 7,27). Les douleurs de l'enfantement sont évoquées comme le paradigme d'une grande affliction (Gn 3,16 ; Is 13,8), transformée en joie lorsque l'enfant voit le jour (Jn 16,21). Les accidents ne sont pas exclus (Ex 21,22-23) et les risques de l'accouchement sont réels. On en a la preuve avec la naissance de Benjamin, le dernier fils de Jacob (Gn 35,16-18). L'enfant s'est présenté par le siège - la sage-femme constate très vite qu'il s'agit d'un garçon - et Rachel meurt en couches peu après. Le garçon aurait dû s'appeler Ben-Oni, c'est-à-dire «Fils de ma Douleur», mais le père remplacera ce nom de mauvais augure en celui de Benjamin.
La mort d'un enfant vient toujours trop tôt. Et c'est une réalité qui frappe indistinctement. Le premier enfant que David eut de Bethsabée tombe gravement malade à sa naissance et expire peu après (2 S 12,15-18). Abiyya, un des fils du roi Jéroboam, meurt alors qu'il est encore petit (1 R 14,1-18). C'était pourtant le seul de la famille de Jéroboam «en qui se soit trouvé quelque chose d'agréable au Seigneur» (v. 13).