Fiche produit
QUAND LES HACHE MEUBLAIENT LONGPRA
270,00 MAD TTC
Auteur(s)
Collectif/bazin
Éditeur(s)
Glenat
Date de parution
09/06/2010
DISPONIBILITE
Expédié sous 21 à 28 jours
Descriptif
Infos
Extrait
Extrait de l'avant-propos de Jean Guibal, Directeur de la culture et du patrimoine au conseil général de l'Isère
Ce n'est jamais sans regrets que les conservateurs, pour constituer les collections publiques, sont parfois amenés à prélever le patrimoine sur les sites où il se trouve, souvent les lieux mêmes où ces objets ont été réalisés et utilisés. Rien n'est plus désolant que de séparer de tels ensembles, meubles et immeubles, dont la cohérence historique fait toute la valeur. Encore est-ce un moindre mal si ces pièces rejoignent des collections publiques : le pillage des grandes demeures, voire la dispersion aux enchères - sort auquel le mobilier du château de Sassenage, qui compte lui aussi quelques meubles Hache, a échappé de justesse ! - sont de bien plus funestes destins. Si elle ne préserverait pas des pillages, une réglementation (attendue de longue date du ministère de la Culture !) pourrait permettre de garantir cette cohérence, de lier juridiquement, pour certains biens culturels, meubles et immeubles, contenu et contenant.
Car c'est à ce titre que le château de Longpra est exemplaire. Il y a en Dauphiné de plus riches et plus belles demeures, mais aucune ne présente cette parfaite harmonie entre un site, un édifice, un décor intérieur et son mobilier. Et l'on ne peut éviter de penser que c'est parce qu'une même famille en assure la conservation et la fait vivre que cette «maison» conserve son intégrité et son charme.
Ce n'est jamais sans regrets que les conservateurs, pour constituer les collections publiques, sont parfois amenés à prélever le patrimoine sur les sites où il se trouve, souvent les lieux mêmes où ces objets ont été réalisés et utilisés. Rien n'est plus désolant que de séparer de tels ensembles, meubles et immeubles, dont la cohérence historique fait toute la valeur. Encore est-ce un moindre mal si ces pièces rejoignent des collections publiques : le pillage des grandes demeures, voire la dispersion aux enchères - sort auquel le mobilier du château de Sassenage, qui compte lui aussi quelques meubles Hache, a échappé de justesse ! - sont de bien plus funestes destins. Si elle ne préserverait pas des pillages, une réglementation (attendue de longue date du ministère de la Culture !) pourrait permettre de garantir cette cohérence, de lier juridiquement, pour certains biens culturels, meubles et immeubles, contenu et contenant.
Car c'est à ce titre que le château de Longpra est exemplaire. Il y a en Dauphiné de plus riches et plus belles demeures, mais aucune ne présente cette parfaite harmonie entre un site, un édifice, un décor intérieur et son mobilier. Et l'on ne peut éviter de penser que c'est parce qu'une même famille en assure la conservation et la fait vivre que cette «maison» conserve son intégrité et son charme.